- 14 janvier 2025
- Envoyé par : OFFIBAT
- Catégorie : Actualité
Qui de mieux que nos collaborateurs pour vous présenter leur métier ?
Nous avons demandé à Joffrey Giraud, Directeur Général de COPCIE et couvreur de passion, de nous présenter le sien.
👉 Pouvez-vous nous présenter votre métier ?
« Le métier de couvreur-zingueur, c’est un travail en hauteur, souvent dans Paris intra-muros, sur des matériaux comme le zinc, l’ardoise et le plomb. Nous rénovons des bâtiments haussmanniens, de véritables couvertures prestigieuses reconnues aujourd’hui au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est un métier qu’on fait avec passion, avec le cœur. Il faut être habile, ne pas avoir peur du vide : nous sommes un peu des acrobates ! C’est un métier technique que nous avons rendu esthétique. Ce qui est passionnant, c’est qu’on touche à tout : la maçonnerie, l’artisanat, l’artistique…
Notre chantier, c’est notre vie. Sur les toits, on travaille, on mange, on fait nos pauses. À Paris, nous montons nos affaires et construisons notre atelier éphémère.
D’ailleurs, un bon couvreur, c’est au moins 10 ans d’expérience, et c’est sur les toits que tout s’apprend. La vie là-haut est magique. »
👉 Et votre parcours ?
« Dans ma famille, nous sommes couvreurs de génération en génération : mon père, mon grand-père, mon oncle, mon parrain… Tout gamin, je montais déjà sur les toits avec mon père. C’est un métier qui coule dans mes veines.
Je suis couvreur depuis 2004. Après un passage chez les Compagnons, je suis arrivé à Paris en 2006 pour rejoindre l’entreprise de mon oncle et travailler aux côtés de mon père. En 2017, je suis monté au bureau en tant que chargé d’affaires, puis responsable du pôle travaux. Depuis 2022, je fais partie d’Offibat.
J’ai toujours connu Benjamin, alors quand mon père et mon oncle sont partis à la retraite et qu’il m’a tendu la main pour une nouvelle aventure, j’ai tout de suite accepté. Travailler avec lui, c’est génial : les valeurs humaines priment, et c’est totalement en phase avec ma mentalité. »
👉 Quel est le chantier dont vous êtes le plus fier ?
« Le Bon Marché, sans hésitation. Mon oncle a décroché ce marché en 1998. Mon père a travaillé dessus, puis l’a repris depuis le bureau. J’ai eu la chance d’y travailler moi-même, et aujourd’hui, je le pilote. C’est une histoire de famille, de transmission, et une grande fierté pour moi. »
👉 Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
« La fierté du travail accompli à la fin d’un chantier. C’est un métier complet, avec un travail de profondeur. Quand tout est terminé, on rend l’ensemble beau, solide et pérenne.
Et puis, dans notre métier, on est une grande famille. Nous n’avons pas de concurrents, uniquement des confrères. »
👉 Que pensez-vous de la reconnaissance du métier par l’UNESCO ?
« C’est vraiment exceptionnel ! J’espère que cela va attirer de nouvelles générations et mettre en lumière notre si beau métier. C’est grâce à notre confrérie que nous avons pu avancer en ce sens, nous en sommes très fiers. »